•  Le restaurant

     

    Mois de décembre.

    Monsieur le Maire, comme il faisait tous les ans, a invité les habitants de la petite ville pour la fête de Noël.

    Tôt, les invités ont commencé à arriver  qui se complimentaient dans le jardin en face au restaurant attendant l'arrivée de Monsieur le Maire.

    Conversation par ici, conversation par là, bisous à gauche et à droite tout en très bonne harmonie.

    Monsieur le Maire est arrivé et d'un geste large dirigé à tous les invités a serré les deux mains en signe qu'il complimentait tout le monde d'un seul geste.

    Tout le monde s'est dirigé au restaurant suivant Monsieur le Maire. Une fois dedans, chacun a pris sa  place.

    Monsieur le Maire a dit son discours de circonstance pendant que tout les invités prenaient son apéritif

    Une fois terminé le discours, tout le monde s'est levé et, verre en main...

    -À  la santé de ceux qui sont morts !!!!!! Hip,Hip, Hi...

    Clac, clac,clac,clac,clac,clac......... Clac.

    -Vous, vous profiter de mon problème, quoi ?

    Tous les invités sont restés tétanisés avec la présence du squelette.

    L’illustre épouse de Monsieur le Maire regardait stupéfaite la scène en parlant pour elle même, mais que grand Pays est la France, même les squelettes parlent, marchent dans les rues, ils vont au restaurant … vive la démocratie !

     

    Les verres ont été posé sur la table tremblaient de tel façon, qu’ on dirait que la Parkinson venait de passer et qu'elle avait contaminé tout le monde.

    -À la santé de ceux qui sont mort ! Vous trouvez ça drôle ? Vous trouvez que je suis plein de santé ? Vous avez bien vu mon visage ?

    -Mais... nous ne parlons pas de vous, à dit madame Fifi, toujours aimable. Pour faire voir que nous n'avons rien contre vous, venez vous assoir à mon côté, mon beau !

    -Encore ? Mon beau ? Mais vous trouvez cela drôle ? Moi je ne trouve pas du tout ça drôle !

    Le squelette a commencé à s’énerver et les os  firent clac de tous les côtés.

    Monsieur le Maire a commencé à voir le cas pas trop bien sage et comme un bon pédagogue et aussi un bon diplomate, a commencé à verser de l'eau sur le feu.

    -Bonjour, monsieur le squelette !

    -Âme, je m'appelle Âme.

    -Monsieur Âme, je suis le Maire de notre bourg, Général en Chef de l'Ordre des Templiers et des Ogres  et je vous invite à partager notre repas.

    -Mon Général, vous êtes trop aimable, mais moi, je ne peux pas manger, comme vous voyez, je n'ai pas d’ estomac et j'ai toujours avec moi un sac en plastique qui remplace l’ estomac et aujourd'hui je l'ai oublié.

    -Mais il n'y a pas de problème. Monsieur Patate, un sac en plastique pour notre ami Âme.

    -De combien de litres, a demandé monsieur Patate.

    -Combien de litres ? Mais nous allons boire ou manger ?

    -Les deux choses, mais les sacs sont ainsi nommés.

    Le patron est venu avec un sac rouge.

    -Oh là là.... un sac rouge ? Je ne peux les voir, vert, monsieur, vert, je suis du Saint Étienne, je ne suis pas de Lille  qui sont comme moi, ils sont plus morts que vifs, mais je ne peux pas les trahir.

    Le patron est venu avec un sac vert.

    -Merci. Mon Général, pouvez vous s'il vous plait, me donner votre adresse E-mail pour que je puisse vous contacter ?

    -Mais bien sûr que oui, sans problème.

    Le squelette a pris un agenda et un stylo qu'il avait pendu à une fausse côte, il n'avait pas besoin de l’attacher et a tout noté.

    -Mon Général, vous êtes un homme bon, vous méritez tout, moi, je n'ai pas eu de chance, j'ai tout donné, mais même tout et un jour, j'ai trouvé une femme dans la rue, déconsidéré et moi pour la consoler je lui ai donné a peine un petit bout, je n'ai rien fait de mal. Mon épouse a appris et elle m'a tué, moi, qui depuis toujours lui ai tout donné et seulement à cause d’un petit bout comme ça, elle m'a poignardé et en se retournant vers elle qui était aussi invité et a crié égoïste !!!! Après, dans un acte de repentance.

    -Je m'excuse, mon amour, je sais que j'ai exagéré, pardonne-moi et ils sont tombés dans les bras l’ un de l'autre et lui, a commencé  à pleurer, elle criée, ai,ai,ai,ai, Elle avais les doigts conicés entre les côtes de son époux. Il y avait tant de larmes qui glissaient entre les côtes qu’ on dirait un toit sans gouttières.

    -Dans la salle on pouvait écouter renifler les présents, l'émotion arrivée au comble.

    -Après, j'ai ressuscité parce que l'amour est plus fort et je suis revenu  chez nous mais elle avec la peur que je puisse donner un petit bout  à quelqu’un d'autre , elle m'a enchainé les mains et les pieds.

    -Bon, oubliez tout cela  et regardez, ici même., une place.

    Le squelette s'est assis, il a pris le couteau et l'a mis à côté de sa main, mais personne disait un mot, on pouvait écouter uniquement les fourchettes et les couteaux et le squelette à chaque fois qu'il avalait, on entendait dans le fond du sac... Bounb et le claquer des os à chaque mouvement qu'il faisait.

    Il y avait ensuite une visite au musée mais  le squelette n'a voulu y aller  en disant qu'il courrait le risque de le garder pour le montrer aux touristes.

    Quant au reste, tout s'est déroulé normalement , des discours, de la poésie, des applaudissements et quand le squelette applaudissait, on dirait un bataillon tel était le clac clac.

    Le squelette est parti plus tôt, il se sentait fatigué.

    Une heure après, son épouse est arrivée chez elle ou le squelette l’attendait avec impatience.

    -Eh, dis donc… je suis venu à pieds et je suis arrivé chez nous dix minutes après mon départ du restaurant et toi, en voiture, tu as pris une heure pour arriver. Puis-je savoir ce que tu as fait entre temps?

    -Tu ne me dis pas qui tu es jaloux!

    -Oui, je suis jaloux parce que malgré tout, je continue à t’aimer, mais là ce n’est pas la question, c’est que j’étais inquiet pour toi, il pouvait t’arriver un accident, par exemple.

    Sa femme n’a pas trop apprécié les remarques même gentilles de son époux et une discussion moins agréable a eu lieu.

    -Le squelette s’énerva, a mis son par-dessus et a claqué la porte en affirmant qu’elle ne le verrait jamais.

     

     

     

     


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