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    L’été vient d’arriver. La chaleur se fait sentir et les promenades , la campagne ou les visites à la plage, sont un plaisir que nous ne pouvons pas mépriser.

    Les Fourmis travaillent des heures sans fin pour remplir leurs celliers évitant ainsi le manque de nourriture, les beaux jours ne sont pas longs, donc, le travail ardu de ces esclaves du travail, il faut qu’il donne ses fruits.

    Les abeilles volent de fleur en fleur, en cherchant le pollen pour avec lui fabriquer du miel et de la cire et pour qu’elles ne l’apportent pas de bénéfices et ce sont les humains qui en profitent du savoir faire de ces petits insectes

    Les papillons volent donnant plus de beauté et de grâce à nos jardins.

    Jácjácjácjácjácjácjác

    Et voila!… elles arrivent et commencent déjà à nous déranger.

    -Écoutez, madame la cigaleeeeeeeeeee, a crié une fourmi.

    -Jácjácjácjác, il y a quelqu’un? Qui est ce qui m’appelle? J’ai l’impression d’avoir entendu une voix fatiguée, il y a quelqu’un?

    -Oui, c’est moi, madame la cigale, et ma voix fatiguée, comme vous avez si bien dit, c’est la voix de quelqu’un qui passe la journée à travailler.

    - Si vous travaillez, c’est parce que vous le voulez, personne vous oblige à le faire.

    -Personne m’oblige? Cela n’est pas mal! Si nous ne travaillons pas maintenant , pouvez vous me dire, madame la cigale, comment pouvons le faire pendant l’hiver?

    -Quand arrivera l’hiver…! Madame la fourmi, vous dites de ces choses… l’hiver est encore loin, vous avez encore beaucoup de temps!…

    -Ah non! Je n’ai pas tant de temps, vous avez déjà vu, combien de bouches nous avons à nourrir chez nous?

    -Précisément, madame la fourmi, vous êtes si nombreuses que vous n’avez pas besoin d’être si pressée.

    -Jacjacjacjacjacjacjac

    -Madame la cigale, puis-je vous demander une faveur?

    -Bien sûr que vous pouvez, ce que je ne sais pas, c’est si je peux vous l’accorder.

    -Ce n’est pas si difficile que cela.

    -Bon, dites, madame la fourmi.

    -Et bien , comme vous le savez, nous passons les journées à travailler et après déjeuner , nous avons besoin de faire une très bonne sieste pour nous refaire de la fatigue et continuer après notre travail, donc, madame la cigale, vous ne vous arrêtez pas de chanter et comme cela, vous nous empêchez de dormir

     


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     -Il ne manquait plus que cela! Je chante quand je veux, j’arrête quand je veux, je dors quand je veux et je ne suis pas dans la vie, pour m’ occuper des autres!

    Ça va pas, non?!

    La Reine des fourmis est devenue furieuse. Elle est entrée dans le nid, elle a réunie tout la communauté et a dit:

    -Avec cette fainéante de Cigale, il n’y a rien à faire. Il faut que nous nous organisions. Nous ne ferons pas la sieste et nous commencerons de travailler plus tôt, comme cela, nous aurons plus de temps de repos et moins d’heures de travail mais nous avons besoin d’être plus rapide pendant la journée pour éviter d’avoir une mauvaise surprise à l’arrivée de l’hiver.

    Le lendemain toutes les petites fourmis ont commencé à travailler comme cela a été prévu sans faire la sieste.

    -Jácjácjácjácjác, ola la,!!! Alors, aujourd’hui, vous ne dormez pas? Vous allez continuer à travailler? Jác…jác… jác… madame la Cigale riez.

    -Madame la Cigale, cela n’est pas drôle du tout, si madame allait travailler au lieu de passer le temps à chanter. Vous ne trouvez pas que ce serait beaucoup mieux?

    -Travailler? Moi? Vous avez déjà vu, Altesse, ce que seraient les champs sans mes chansons? Vous avez déjà vu ce que toutes les personnes diraient? Que ce serait quelque chose de monotone? Non! Je vais continuer à chanter pour réjouir les champs.

    - Et quand l’hiver sera là, que mangerez vous, madame la Cigale?

    -Altesse, j’ai encore beaucoup de temps pour penser à cela, ce n’est pas la peine que je tente résoudre un problème qui n’est pas encore arrivé, on verra, on verra!

    Et l’hiver a fait son apparition comme d’habitude et avec lui, le froid et la pluie sont venus avec lui.

    Les petites fourmis passaient les jours au chaud dans leurs nids qu’ elles avaient rempli de nourriture et comme cela, les journées passaient sans problème.

     

     

     


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    Un beau jour…

    -Jáac jáac jáac…

    -Qui Est-ce qui est à notre porte, qui n’a même pas de force pour nous appeler?

    La Reine a été à voir.

    -Mais c’est madame la Cigale!… Qu’ avez-vous? Vous êtes malade?

    -Ouiii…ouiiiii…. Je suis très très faible, Votre Altesse, j’ai faim, je suis affamée et… je n’aiii rien à manger, avec le temps qu’il fffait… jeee nnn’ai rien trouvééé à… à… mangeeer, rieen poour poouvooir sssatiisfaairee moon estoomaac.

    -Bon… entrez a dit la Reine, je vais vous donner de quoi manger, mais rappelez vous, quand je vous ai demandé pour nous laisser faire notre sieste en vous arrêtant de chanter pendant ce moment crucial pour nous et vous, madame la Cigale, vous, vous ne nous avez pas écouté? Aujourd’hui, vous êtes venue ici demander de l’aide et moi, je veux dire, nous vous aidons, madame la Cigale, mais j’espère que cela vous servira de leçon, nous devons savoir vivre harmonieusement, puisque plus tôt ou plus tard, nous avons besoin de quelqu’un qui nous aide.

    Madame la Cigale, avait déjà récupéré ses forces, s’est levée et avec des larmes aux yeux, est venue faire un baiser de remerciement et des excuses, sur la petite patte de Son Altesse la Reine des fourmis.

     

     

                        FIN

     

     

     

     


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    C’était un joli jour d’été. Le Soleil brillait et faisait briller toute la verdure de la prairie  Les arbres en fleurs donnaient beaucoup de beauté et la vie avait un autre parfum.

    Sauf quelques animaux dit, sauvages, de grand  port et les oiseaux qui volaient et se posant de temps en temps pour chercher de la nourriture dans un chant constant, animaient musicalement toute la prairie.

     

    Avec l’arrivée de la nuit, ici et là, d’autres animaux qui jusque là s’étaient régalés à l’ombre des beaux arbres, évitant ainsi qu’ un chasseur furtif  puissent  les trouver.

     

    La nuit est arrivée en pleine beauté avec la Lune qui argentait toute la prairie.

    Des lapins et des lièvres, ont commencé aussi à arriver, des de la gauche, des de la droite, ils apparaissaient de tous les cotés

    En courant par ici, en courant par là, ils cherchaient l’herbe la plus tendre, donc la plus fraiche

    Petit à petit, déjà avec leurs ventres bien pleins, les plus âgés ont commencé à former des groupes d’amis et discutaient de tout et de rien, mais principalement de la crise qui commençait à s’installer dans les  prairies.

     

    -C’est cela, mes chers amis, je ne sais pas qui est le coupable  de tout cela, se que je sais, c’est que si cela continue, nous aurons besoin d’émigrer vu que l’herbe par ici elle est de jour à jour plus rare, a dit un des lapins.

    -Tu as raison. J’ai toute une famille à nourrir et si cela continue comme cela, moi aussi, je ne sais plus quoi faire, a dit un autre lapin père de famille.

    Mais nous savons très bien qui est le coupable, c’est les hommes bêtes qui ont  tout détruit , il viennent ici arroser la prairie avec des liquides qui brulent tout.

    -C’est vrai, tous les lapins ont dit d’une seule voix mais si fort que le son a traversé toute la prairie.

    Les jeunes lapins qui s’ amusaient, dansant et chantant, courant et qui sautaient ont de telle façon peur qu’ils se sont sauvés de tous les cotés.

     

    -Tiens, tiens, tiens… Mais c’est Timide et Pinpam  qui viennent dans notre direction, si, si, ce sont bien eux, n’est ce pas?

    Un des lapins a nettoyé bien ces lunettes, a remonté les sourciles, a passé la patte sur sa moustache et il a dit:

    -Si, si, ce sont eux, si, si,.

     

    Timide et Pimpam se sont approchés , Pinpam marchait avec une canne, cependant que Timide toujours belle, malgré son âge.

    -Tient, voilà Pimpam et Timide! Il y a combien de temps que nous ne vous voyons pas!… Alors, que devenez vous? Mais Pimpam, tu marches avec une canne, tu as cassé une patte?

    -Non, mon cher ami, non, parfois je pense que serait bien mieux si j’avais cassé une patte, mais malheureusement c’est l’âge, j’ai de l’arthrose


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    -Oui, oui de l’ arthrose, certains jours tout va bien, des autres cela ne va pas du tout.

    -Mais Timide… toujours belle!

    -Heureusement qu’ à mon âge, rien ne me fait rougir, sinon, je serais déjà rouge comme une tomate., ihihihihhi.

    Alors, vous êtes venus visiter la famille, n’est ce pas?

    -C’est vrai, après la mort de mes parents, nous sommes restés seuls dans la prairie, nos enfants se sont mariés, nous sommes des grands parents et aujourd’hui, nous sommes venus ici pour les visiter, 

    Nous étions là bas à parler avec des amis et nous avons entendu vos contestations,  de quoi s’agit ’il? -

    De que s’agit ’il… de quoi s’agit ’il… c’est le problème de l’herbe brulée, empoisonnée, je ne sais rien!

    -Et que pensez vous faire? Vous savez. La, ou nous habitons, le problème est le même et notre colonie elle est peu à peu, moins nombreuse.

    -Et que faites vous? Vous ne protestez pas?

    -Protester!… pour quoi faire? L’homme est bête, il a tout le pouvoir  et il continue à détruire nos terres. Si cela continue comme cela, un jour, il vont nous faire comme les américains ou aux pauvres indiens, il vont nous pousser dans une réserve sans importance et nous resterons sans liberté et nous resterons sous les ordres de ces bêtes. 

    -Et si nous allions parler avec le chef Grandes Oreilles? Comme chef de la commune. Il doit savoir ce qu’il faut faire.

    -Cela me semble une bonne idée, nous pouvons y aller demain.

    -Entre temps, racontez-nous un peu votre vie, depuis tant de temps sans nous voir…

    -Oh.. rien de spécial, la routine, mon ami, la routine, je ne peux rien faire vu mon âge et ainsi que Timide, nous sommes à la retraite, une petite retraite, depuis  tants d’années à soigner l’herbe… mais quoi faire?

    Vous savez que pendant la campagne des élections, les promesses sont énormes, rien d’autre.

    -C’est vrai.. C’est vrai, soit une République ou une Monarchie, ils sont tous égaux. Ils regardent que l’herbe qu’ils nous volent en payant nos impôts, C’est comme cela, la vie des pauvres, mes amis.

    Bon, nous parlerons avec le chef demain.

     

    Tous se sont dit au revoir, la nuit commençait à terminer déjà.

     


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    Le lendemain, tous sont allés pour parler avec le Chef Grandes Oreilles qui était déjà informé de la visite.

     

    -Chef Grandes Oreilles, nous somme ici réunis pour vous parler…

    -Si je ne me trompe pas, vous monsieur lapin, vous êtes Monsieur Pimpan, n’est ce pas?

    -Oui, Chef, mais comme j’allais dire…

    -Non, ne dites plus rien! Que je sache, ce monsieur Pimpan, n’appartient pas à cette communauté, vous n’avez pas voté ici, donc, vous n’avez pas le droit à la parole.

     

    Beaucoup de voix de révolte se sont levées. Parler comme cela à Pimpan, un des lapins le plus âgé… mais c’est un manque de respect!

    -Ce n’est pas la peine contester, Chef Grandes Oreilles, vous savez, votre antécédent était quelqu’un de très amis à tous , sans importuner ou ils pouvaient habiter ou pas, il était un Chef digne de ce nom, nais vous avez raison, je ne parlerai pas!

     

    Tous les présents ont protesté, personne était d’accord avec le Chef Grandes Oreilles.

    -Bon… à la fin, pourquoi vous êtes venus ici me déranger?

    -Déranger… Chef? Non! Nous sommes venus ici tout simplement pour vous dire que maintenant il y a moins d’herbe dans la prairie et nous aimerions savoir, que pensez vous faire pour résoudre ce problème.

    -Mais que voulez vous que je fasse? Si vous n’ êtes pas contents …. Tenez, faites la grève!

    -La grève? Mais la grève de quoi?

    -Faites la grève de la faim, comme cela, il y aura plus d’herbe. 

    -Mais c’est un scandale! Aux prochaines élections, contez sur nous.

    Tristes, têtes baissées, tous le lapins ont abandonné le local en commentant le manque de responsabilité du Chef.

     

    -C’est toujours comme cela, quand nous avons besoin que les responsables doivent résoudre nos problèmes , il ne font rien et encore nous dédaignent.

    Enfin, ils continuent à croire, que les hommes prennent conscience du mal qu’ils font à Mère Nature, qu’ils s’arrêtent d’empoisonner les prairies et pour qu’un jour, peut-être, nous puissions vivre heureux comme nos ancêtres.

     

     

                                                                                                               FIN


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